La première robe upcyclé MAGNETHIK

Ce printemps, MAGNETHIK annonce la sortie d’un nouvel article : une robe d'été.

Comme vous le savez, chez MAGNETHIK, les vêtements sont toujours vegan (sans matières
animales), mais aussi très souvent recyclés. La robe Pascale s'inscrit dans ces valeurs puisqu'elle a été fabriquée à partir des tissus sauvés de la destruction : c’est ce qui s’appelle « l’upcycling».

Mais qu’est-ce que l'upcycling ?
« L’upcycling », dit surcyclage en français, est un mode de recyclage qui consiste
à récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les
transformer en matériaux ou produits de qualité ou d'utilité supérieure. Il s'agit
donc d"un recyclage « par le haut ». Le préfixe « up » montre une élévation de la
pièce d’origine vers le haut, c’est-à-dire vers un statut plus esthétique que
fonctionnelle.

La mode et l'upcycling
Dans le secteur de la mode on peut tout à fait récupérer des tissus via des vide-
greniers, des dépôts-vente ou même des tissus invendus. Après les avoir
récupérés, il faut les travailler pour leur donner une seconde vie.

Cette méthode, qui participe à une économie circulaire, permet une mode plus
éthique et écologique. En effet, grâce à cette méthode, on peut économiser des matières premières, mais aussi beaucoudp’énergie. De plus, le fait de ne pas jeter les produits permet de ne pas gaspiller et d’éviter la production de déchets.
Comme le dirait Antoine Lavoisier, « rien ne se perd, tout se transforme ».

Les origines
Le terme upcycling apparaît en premier dans les années 90 avec Reiner Pilz, un
ancien ingénieur allemand qui s’était reconvertit en architecte d’intérieur. Celui-ci
disait que le recyclage tel qu’on le connaît « détruit tout », c’est pour cela
d’ailleurs qu’il le nomma « downcycling ». Il a ensuite été repris par William
McDonough et Michael Braungart dans leur ouvrage "Cradle to Cradle : Remaking
the Way We Make Things" paru en 2002. Cette pratique est née dans les pays en
voie de développement pour lesquels il est plus difficile d’avoir accès aux biens de
consommation et où les systèmes de collecte et de traitement des déchets sont
souvent inexistants. L’enjeu était de se servir d’objets existants et de les “tordre”
pour leur appliquer un nouvel usage. Les pays développés se sont appropriés le
concept et se sont à leur tour mis à récupérer et valoriser des objets.

Chic tendance !
C’est à New York aux États-Unis que l’on voit cette tendance apparaître via
l’enseigne haut de gamme Reformation. En effet, celle-ci repose uniquement sur
le concept de l’upcycling. La tendance se diffusera ensuite en Europe,
principalement dans des enseignes vintages.

Les débuts en France
Cette tendance va se développer à travers différents événements, notamment
grâce à certains créateurs de mode. En France en 1989, lors du premier défilé
de Martin Margiela, les mannequins traversent le podium en portant des hauts
fabriqués à partir de sacs en plastique Franprix. Après cela, le créateur en fera la
spécialité de sa maison, en voyant la beauté des objets du quotidien qu’il
sublimera à travers ses vêtements. Une ligne couture, Maison Margiela Artisanal,
est même complètement élaborée à partir de matières préexistantes.
En France la tendance va continuer à se développer mais surtout dans les
boutiques vintages, ce qui va attirer beaucoup de jeunes : les premiers atteints par
une industrie de la mode polluante.

Rédigé par Clara Matoko